la nuit durant encore j'ai couru
lettre à Nofun
...vite traverser les combes, percer buis et genévriers pour m'enfoncer au coeur du plateau.
Les aboiements de mes poursuivants s'estompèrent au petit jour.
Ayant creusé la distance avec ces chiens, je pouvais enfin lécher mes plaies; mon échine tremblait sous la douleur persistante infligée par leurs crocs.
J'avais répondu avec fougue, perçant de mes défenses leurs cuirs.